Dans un secteur aussi exigeant que la restauration, réussir ne se limite pas à proposer un bon produit. Chez Canard Street, le succès repose sur 3 piliers : un concept innovant, une culture d’entreprise forte et une énergie collective qui motive et fidélise les équipes.
Dans le nouvel épisode de notre podcast Arrière-Cuisine, Grégoire, fondateur de Canard Street, partage les coulisses de cette aventure humaine unique au micro de Florent Malbranche.
Canard Street : une vision née sur les marchés de Lille
L’histoire de Canard Street commence avec deux fondateurs animés par une idée simple mais ambitieuse : moderniser et démocratiser le canard en France. Le projet démarre sur les étals de marchés à Lille, dans un format street food où chaque geste, chaque interaction avec le client nourrit l’identité de la marque.
Cette expérience a permis de créer une ambiance très positive. Les retours rapides des clients, l’affluence, la facilité d’échanger avec la clientèle… tout cela a contribué à tisser un lien fort et à installer une atmosphère chaleureuse.
Cette première expérience au marché a permis de poser les bases de la culture d’entreprise : proximité, convivialité et passion pour le produit. C’est grâce à cette vision que les premiers collaborateurs ont adhéré au projet avec autant d’enthousiasme.
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Après un an, le passage du marché au restaurant a marqué un tournant stratégique : structurer l’équipe, recruter de nouvelles personnes et retrouver l’énergie du marché dans un “vrai” restaurant.
« On passe en un an d'une dînette, où on était les deux associés fondateurs, où on s'est éclaté pendant un an, à un resto d'un coup avec 10 personnes. Il a fallu qu'on recrute 10 personnes. »
La culture d’entreprise : moteur de cohésion et de fidélisation
Chez Canard Street, la culture d’entreprise, reposant sur des valeurs simples, n’est pas qu’un slogan sorti à l’entretien : elle se vit au quotidien.
“La cohésion d'équipe, ce n'est pas anodin. Je trouve qu'en restauration, ça se ressent d'autant plus. Il faut que les gens aient envie de travailler ensemble. Il faut qu'ils s'entendent bien. Quand on monte une équipe, si on est sur le terrain, il faut bien s'entendre avec ces personnes.”
Cette énergie collective permet de fidéliser les collaborateurs et de maintenir un très bon niveau d’engagement. Les équipes ne travaillent pas seulement pour un salaire, mais pour faire partie d’une aventure commune, d’une grande famille, qui donne du sens à leur quotidien.
Management positif dans la restauration : confiance et autonomie
Le management chez Canard Street est basé sur la confiance et l’autonomie. Les directeurs de chaque restaurant jouent un rôle clé pour transmettre la vision et créer un environnement motivant. Aussi, le respect de bonnes conditions de travail et du repos strict des salariés lors de leurs jours de congés a toujours été un élément essentiel non-négociable pour les fondateurs.
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Pour Grégoire, la bienveillance attire la bienveillance et c'est un cercle vertueux. En proposant des vraies opportunités d'évolution de carrière et des conditions attractives, Canard Street a toujours su attirer les bons candidats, mais aussi retenir leurs meilleurs employés.
« Il faut être sexy. On recrute aussi ce qu'on mérite. Si on est sympa, si on a un projet, si on a une énergie, si on a envie d'emmener les gens quelque part, si on rencontre un certain succès, forcément, on attire plus. On se vend mieux. »
Cette approche montre que la performance et la qualité de vie au travail sont liées : des équipes motivées et autonomes sont plus efficaces, engagées et créatives.
Recruter dans la restauration : miser sur l’humain et l’énergie
Le recrutement est un défi majeur dans la restauration. En ce moment, 300 000 postes restent à pourvoir dans le secteur. Chez Canard Street, ils ont un objectif précis : sélectionner des personnes alignées avec les valeurs et l’énergie de l’entreprise, des personnes ayant un fond bienveillant.
“On aime bien les personnes qui déposent leur CV en bonne et due forme. Papier. Je suis venu, je me suis présenté. Enfin, il y a un vrai côté démarche, je trouve.”
L’entreprise privilégie une bonne intégration dans le restaurant plutôt que le CV, ce qui permet d’attirer des collaborateurs motivés, engagés et prêts à s’investir dans la culture collective. Ils doivent être prêts à s’investir dans n’importe quel poste, en cuisine ou en salle. Cette stratégie favorise également la fidélisation et crée un cercle vertueux entre engagement, satisfaction des collaborateurs et qualité du service.
L’énergie collective : le vrai secret de la réussite
Au-delà du concept, le véritable secret du succès de Canard Street est l’énergie collective. Chaque restaurant reflète cette culture : dynamique, positive et authentique.
Cette énergie permet à l’entreprise de croître sans perdre ce qui la définit, de recruter des talents motivés et de fidéliser les collaborateurs. Le management, la cohésion et la culture d’entreprise ne sont pas des accessoires : ils sont le cœur de la stratégie et un avantage durable.
Écoutez l’épisode complet avec Grégoire
Pour découvrir toutes les anecdotes, les conseils en management et les secrets de fidélisation de Grégoire, écoutez l’épisode complet du podcast. Vous y découvrirez comment un projet né sur un marché peut devenir une aventure nationale portée par l’énergie et la conviction de toute une équipe.
Cliquez ici pour écouter l’épisode.
“Des trucs qui nous paraissaient évidents, comme deux jours de repos consécutifs, ça paraît évident, mais ce n'est pas toujours respecté. Pour être sain dans sa tête, il faut avoir un vrai week-end. Alors effectivement, ce n'est peut-être pas un week-end du vendredi au dimanche, mais juste deux jours de repos consécutifs en dehors du travail, véritablement, c'est essentiel.”
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« Au départ, on leur vendait le truc, on avait envie qu'ils y croient, quasiment comme des investisseurs. On s'est lancé pendant un an dans un marché. On se vendait un peu auprès d'eux, en fait. Je dirais que nos premiers employés, ils ont adhéré à notre histoire. Ils ont vraiment cru en nous. On a eu cette chance qu'ils croient en nous à fond pour nous suivre sur un truc. »
“C'est aussi de se dire, j'ai envie de travailler quelque part où je suis ok avec les valeurs de l'entreprise, je suis ok avec les valeurs du travail. Personnellement, moi, c'est comme ça aussi que je choisis mes jobs. […] Donc, je ne peux qu'être d'accord aussi avec ces nouvelles valeurs qui émergent dans le monde du travail.”
“On a décidé d'investir sur la masse salariale et c'est ça le plus important. […] On a investi sur du personnel pour pouvoir faire en sorte que chaque salarié puisse avoir un planning correct.”
“Je pense que la précipitation sera toujours la plus grosse erreur de recrutement en restauration ou d'ailleurs dans tous les secteurs. […] À chaque fois qu'on ouvre un poste, finalement, il le fallait pour il y a trois jours, le temps de former, d'onboarder, etc.”
“Je préfère d'autant plus travailler avec ces gens-là parce que je trouve que ça montre une vraie passion et il y a un vrai travail et une réelle envie de faire de la restauration.”
“En règle générale, les gens passent une soirée avec le service. C'est le service qui arrive à créer cette proximité, cette chaleur humaine qui font que les gens vont revenir.”
“Pour que des gens assez novices puissent prendre les rênes assez rapidement parce que, recette simple, pas très compliquée. Je trouve que l’apprentissage, ça doit vraiment être au cœur du métier.”
“Cette solution me permet de pouvoir équilibrer ma vie pro et ma vie perso grâce à la variété d’établissements. Je peux choisir mes horaires et les sites sur lesquels je travaille.”
“Ce que j’apprécie c’est la proximité, j’ai la possibilité de parler avec un interlocuteur, je me sens comme à la maison.”
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