Pourboire en restauration en France : législation, fiscalité et gestion en 2025

19
December
2025
2
min de lecture
Le pourboire en restauration en France se situe à la croisée des usages culturels et d’un cadre réglementaire en évolution.

D’après des données comparatives sur les habitudes de consommation, environ 37 % des Français déclarent laisser un pourboire au restaurant, un résultat qui ressort de sondages européens (notamment des études YouGov 2025) et met en évidence une pratique nettement moins répandue qu’aux États-Unis (77 %) dans le même type d’enquête internationale. 

Pour autant, ces gratifications pèsent dans la rémunération des professionnels. Selon une enquête Ipsos BVA menée pour l’Umih du 10 au 21 juillet 2025, 71 % des salariés du secteur HCR (hôtellerie-café-restauration) déclarent percevoir des pourboires en complément de leur salaire, soulignant l’importance de ces revenus pour une majorité d’entre eux. 

Entre l’essor du pourboire digital, les règles fiscales applicables jusqu’en 2025 et les questions de répartition équitable au sein des équipes, maîtriser le cadre légal et les bonnes pratiques devient indispensable, tant pour les employeurs que pour les salariés et les clients.

Qu'est-ce qu'un pourboire ? Définition et origine

Pourquoi dit-on pourboire ?

Le terme « pourboire » apparaît en France au XVIIᵉ siècle et provient de l’expression « pour boire ». Il désignait à l’origine une petite somme d’argent versée aux domestiques ou aux serveurs, en complément de leur rémunération, afin qu’ils puissent s’offrir une boisson après le service.

Cette gratification avait avant tout une valeur symbolique : elle marquait la reconnaissance d’un service jugé satisfaisant, sans constituer une obligation.

Cette origine se retrouve dans plusieurs langues européennes

  • En allemand, Trinkgeld signifie littéralement « argent pour boire », 
  • Tandis que l’espagnol propina renvoie à l’idée de don ou de gratification. 
  • En polonais, napiwek est historiquement associé à la bière (piwo).

Ces convergences linguistiques illustrent bien l’ancienneté du pourboire comme pratique sociale informelle, fondée sur la reconnaissance du service rendu plutôt que sur une contrepartie contractuelle.

Pourboire vs service compris : les différences

En restauration française, le pourboire volontaire et le service compris répondent à deux logiques distinctes. Le service correspond à une part intégrée au prix des plats — historiquement fixée autour de 15 % — et obligatoirement incluse dans les tarifs affichés, avec la mention « prix service compris ».

Depuis l’arrêté du 3 octobre 1987, les établissements ne peuvent plus facturer le service en supplément, garantissant une totale transparence pour la clientèle. Cette intégration contribue à assurer une rémunération stable aux équipes, indépendamment de la générosité des clients.

Le pourboire, en revanche, reste entièrement facultatif. Versé en espèces ou par carte bancaire, il permet au client d’exprimer sa satisfaction à l’égard d’un service apprécié.

L’essor des terminaux de paiement intégrant une option de pourboire tend aujourd’hui à faciliter cette pratique, en augmentant sa fréquence dans certains établissements, sans pour autant la rendre obligatoire.

Loi pourboire restauration France : cadre légal 2025

Le pourboire est-il obligatoire au restaurant ?

En France, le pourboire n’a aucun caractère obligatoire. Aucun texte du Code du travail ni de la réglementation en vigueur n’impose au client de verser une gratification en restauration. Le pourboire relève exclusivement de la libre appréciation du consommateur.

Cette spécificité distingue la France de pays comme les États-Unis, où le pourboire fait partie intégrante du modèle économique de la restauration. En droit français, aucun professionnel ne peut exiger, imposer ou conditionner un service au versement d’un pourboire, sous peine de contrevenir aux règles de protection du consommateur.

La loi de finances pour 2025 maintient ce principe fondamental tout en prolongeant le cadre d’exonération sociale et fiscale applicable aux pourboires, lorsqu’ils sont versés volontairement par les clients et perçus par les salariés dans les conditions prévues par la loi.


Le respect de ce caractère facultatif demeure une obligation pour les établissements : le pourboire ne peut en aucun cas être intégré, suggéré de manière contraignante ou rendu obligatoire.

Exonération fiscale et sociale des pourboires

La loi de finances pour 2025 prolonge jusqu’au 31 décembre 2025 le dispositif d’exonération sociale et fiscale applicable aux pourboires perçus par les salariés.

Ce régime concerne les salariés dont la rémunération n’excède pas 1,6 SMIC, et permet une exonération à la fois des cotisations sociales et de l’impôt sur le revenu sur les sommes concernées.

L’exonération s’applique aux pourboires versés volontairement par la clientèle, qu’ils soient remis directement aux salariés ou centralisés par l’employeur avant redistribution.

Les pourboires versés par carte bancaire entrent également dans le champ du dispositif, facilitant leur traitement comptable et social pour les établissements.

Malgré cette exonération, les montants perçus doivent être déclarés via la Déclaration sociale nominative (DSN). Ils sont intégrés au revenu fiscal de référence, garantissant la transparence des revenus sans remettre en cause l’avantage fiscal accordé.

Ce dispositif cible prioritairement les métiers en contact avec la clientèle — restauration, hôtellerie, coiffure, services de livraison — et s’inscrit dans une politique de soutien à l’attractivité des métiers du service, dans un contexte de tensions persistantes sur le recrutement.

Le patron peut-il garder les pourboires ?

La règle est claire pour les employeurs : conserver les pourboires destinés aux salariés est interdit. L’article L3244-1 du Code du travail impose le reversement intégral des sommes remises par la clientèle au personnel en contact direct avec celle-ci.

Cette obligation s’applique quelle que soit la modalité de perception, qu’il s’agisse de pourboires en espèces ou de paiements électroniques. Lorsqu’un employeur centralise ces montants, il doit être en mesure de justifier leur répartition, notamment par la tenue d’un registre de répartition détaillé, attestant d’une redistribution conforme auprès des équipes concernées.

En cas de non-respect, les sanctions peuvent inclure des rappels de salaire, des dommages-intérêts et des sanctions financières.


Rosk accompagne les établissements dans la mise en place de systèmes transparents de gestion des pourboires, afin de garantir le respect des droits du personnel tout en sécurisant l’organisation des équipes.

Montant pourboire restaurant : pratiques et chiffres

Combien donner de pourboire en France ?

En France, le pourboire reste entièrement facultatif. Lorsqu’il est laissé, il correspond généralement à 5 % à 10 % de l’addition, selon le type d’établissement et la qualité du service.

Dans les restaurants traditionnels, 2 à 5 euros suffisent le plus souvent pour un repas standard. Les établissements gastronomiques peuvent donner lieu à des montants plus élevés, en fonction de l’expérience vécue. Globalement, les Français laissent quelques euros par visite, sans systématiser la pratique.

Des disparités régionales existent, les montants étant en moyenne plus élevés dans les grandes agglomérations que dans certaines zones rurales. 

Le pot commun reste enfin une pratique courante, permettant une répartition équitable des pourboires entre les équipes.

Pourboires en restaurant gastronomique vs traditionnel

Les restaurants gastronomiques génèrent des attentes différentes en matière de pourboire. La clientèle y valorise l’expertise, la précision du service et la qualité de l’expérience globale, ce qui peut conduire à des gratifications plus élevées, souvent réparties selon des systèmes de partage structurés au sein des équipes.

À l’inverse, les restaurants traditionnels privilégient la convivialité et la rapidité du service. Les pourboires y sont généralement plus modestes, mais parfois plus réguliers, portés par une relation de proximité et de fidélité entre la clientèle et le personnel.

Chiffres du secteur : évolution des pourboires

Depuis 2022, le secteur de la restauration connaît une évolution progressive des pratiques de pourboire, portée par la digitalisation des paiements. La montée en puissance de la carte bancaire et du sans contact facilite le versement de pourboires électroniques, dont l’usage progresse dans de nombreux établissements.

Si la fréquence des pourboires avait fortement reculé après la crise sanitaire, les professionnels observent aujourd’hui une reprise partielle, soutenue par l’intégration d’options dédiées sur les terminaux de paiement. Cette évolution accompagne la baisse structurelle de l’usage des espèces et modifie les habitudes de gratification de la clientèle.

L’exonération fiscale et sociale prolongée jusqu’en 2025 favorise cette transition, en particulier pour les salariés percevant moins de 1,6 SMIC

Partage et gestion des pourboires en restauration

Méthodes de répartition entre équipes

Plusieurs systèmes coexistent pour organiser l’octroi des pourboires au sein des équipes. 

La répartition à parts égales reste la solution la plus simple : chaque membre reçoit une part identique, quel que soit son poste.

D’autres établissements optent pour une distribution proportionnelle au temps de présence, afin de valoriser l’investissement horaire, notamment dans les équipes aux plannings variables. Certains choisissent un système hybride, où une part des pourboires est conservée individuellement, le reste étant versé dans une cagnotte collective.

Dans les grands restaurants, la répartition par zones (salle, terrasse, bar) permet de lier les gratifications au secteur d’activité concerné. Des critères complémentaires comme l’ancienneté, la qualification ou les responsabilités peuvent également être pris en compte.


Un logiciel de caisse moderne facilite ces calculs et automatise la distribution selon les règles définies par l’établissement.

Outils digitaux pour la gestion des pourboires

Les terminaux de paiement connectés facilitent désormais la collecte et le suivi des pourboires dans les restaurants français. Ils permettent aux clients de sélectionner un montant lors du paiement par carte, limitant la dépendance aux espèces.

Les plateformes spécialisées assurent la traçabilité comptable des pourboires digitaux et produisent des rapports utiles aux obligations déclaratives, notamment pour l’application du régime d’exonération sociale et fiscale en vigueur jusqu’en décembre 2025. 

Cette dématérialisation contribue à une gestion plus conforme et plus lisible en cas de contrôle des pourboires numériques.

Comment obtenir plus de pourboires ?

  • La qualité du service personnalisé reste le principal levier pour encourager les pourboires. Mémoriser les préférences des clients réguliers, anticiper leurs attentes et soigner la relation crée une expérience positive souvent récompensée.
  • La présentation du personnel joue également un rôle important. Une tenue soignée, un accueil souriant et des compétences linguistiques, notamment en anglais, améliorent la perception du service, en particulier auprès de la clientèle touristique.
  • Enfin, l’usage de solutions de paiement dématérialisé facilite le versement de pourboires en supprimant la contrainte des espèces. Ces outils favorisent une pratique plus spontanée et accessible.

En restauration, le pourboire reste une pratique facultative, encadrée par un cadre légal et fiscal précis. Sa gestion repose sur la transparence, l’équité entre les équipes et l’adaptation aux outils digitaux.

Déjà véritable marqueur de la satisfaction client, le pourboire s’inscrit désormais dans des pratiques plus structurées, invitant les professionnels de la restauration à en faire un levier durable de reconnaissance du service rendu.

Bon à savoir
“Je pense qu'il faut qu'on passe du chef au coach. On a environ une demi-heure, trois quarts d'heure par mois, où il y a une session, que j'aime bien faire en marchant dans le quartier, où on ne va aborder avec la personne aucun truc opérationnel, mais vraiment plus les questions de “comment tu te sens ?” Il faut que la personne ait l'honnêteté de dire comment elle se sent. […] C'est un cadeau pour la personne, de lui dire, c'est trois quarts d'heure par mois où on a le temps de réfléchir un peu à toi et comment tu peux mieux te sentir, progresser et te développer dans cet environnement.”
Bertrand Jelensperger
“J'ai un cas en cuisine, il était commis et à partir du moment où on a dit ça, il a demandé à la chef « Il faut que j'apprenne quoi ? Qu'est-ce que je dois savoir faire ? » Et là, il est sous-chef et ça passe très bien. Il a appris les choses les unes après les autres. Ici, le cadre est clair, le système est clair. On lui dit, si tu sais faire ça, tu es promu. “
Bertrand Jelensperger
“Les commis m’ont dit plusieurs fois, mais c'est super de travailler des légumes comme ça. Déjà, parce que les légumes arrivent complètement bruts. Dans la restauration rapide, les légumes arrivent d’une légumerie, donc, ils sont déjà découpés, lavés, etc. Nous, ils arrivent du champ ! On voit les légumes, on les lave, on les coupe, etc. En salle, il y a pas mal de végétariens chez nous. On sent qu'il y a beaucoup de personnes qui ont quand même réfléchi à toutes ces questions du rapport entre l'alimentation, la santé, la planète, etc. Et quand ils voient une annonce pour Mûre et qu'ils comprennent un peu le projet, ça leur parle.”
Bertrand Jelensperger
“Dans un milieu où nos marges ne sont pas excessives, comment est-ce qu'on fait pour mieux payer nos gars, alors que nous-mêmes, on est de moins en moins rentables ? Je pense qu'aujourd'hui c'est un peu ça notre challenge. C'est ok, on a envie de continuer à faire bien, on a envie de pouvoir payer correctement, on a envie de pouvoir être attractif sur le milieu et sur le marché.”
Annaïg Ferrand
Co-fondatrice et COO d'Ephemera
“Le problème, il n'est pas tant dans le nombre de CV qu'on reçoit, il est peut-être plus dans la qualification. […] On ne va pas forcément rechercher l'expérience. Si demain, c'est quelqu'un qui a de la volonté, qui a de l'endurance, qui est sportif ou autre et qui a de la volonté, qui est adaptable et qui est bienveillante. Si on voit ça d'une manière ou d'une autre sur le CV et en premier appel téléphonique, ça nous suffit pour te mettre en essai. Le travail, tu vas l'apprendre avec nous, il n'y a pas de problème.”
Annaïg Ferrand
Co-fondatrice et COO d'Ephemera
“C'est-à-dire qu'au début, tous nos salariés en salle étaient des temps pleins. Ils étaient tous en 3,5-3,5. Et c'était 3 jours et demi de repos consécutifs. Donc c'est toujours quelque chose qui a été important pour nous : une équipe a son samedi et l'autre a son dimanche.”
Annaïg Ferrand
Co-fondatrice et COO d'Ephemera
“Comment mieux recruter ? La réponse facile, c’est l’argent. Tout le monde dit qu’il faut revaloriser les jobs en restauration en termes financiers. Mais il y a une équation économique à tenir. […] La qualité d'intégration, d'accueil, de comprendre pourquoi les gens sont là, pourquoi ils font ce métier-là, de leur redonner le goût de ça. (…) Il me semble que c’est le plus important”
Nicolas Bergerault
Fondateur de l’Atelier des Chefs
”On voit toute une nouvelle génération de restaurateurs qui ne viennent pas forcément du monde de la restauration. Ils sont entrepreneurs. Et ils décident d'être entrepreneurs dans la restauration. Avant, ils faisaient des RH, du marketing, de la finance… Tout ça pour dire qu'ils savent accueillir les équipes !”
Nicolas Bergerault
Fondateur de l’Atelier des Chefs
“Le degré de motivation est en fonction de l'ambiance : quand j'ai un jeune apprenti qui m'appelle au bout de trois mois en disant « ça a bien démarré, mais ça fait trois mois que je ne fais que éplucher des patates », […] il en a ras-le-bol. Donc, il est démotivé.”
Nicolas Bergerault
Fondateur de l’Atelier des Chefs
“C’est donnant-donnant. C’est-à-dire que, quand tu sents que ton patron, ta patronne te laisse la possibilité de vivre des choses en dehors du travail, je trouve que tu n’abuses pas. J’essaie de faire comprendre aux salariés que la vie n'est pas censée s'arrêter au profit de leur travail, mais qu'ils peuvent vivre les moments importants de leur vie ! Comme des mariages familiaux, des naissances. […] C'est important de faire sentir que tu peux avoir cette liberté-là dans l'entreprise.”
Chloé Charles
“La coupure, ce n’est pas pour rien que c’est un sujet aujourd’hui. La plupart du temps, tu n’as pas le temps de rentrer chez toi. Au pire, tu vas glander une heure dans ton canapé, puis après, tu retournes travailler.”
Chloé Charles
“Un chef qui essaye d'insuffler une bonne ambiance, certes de travail, mais tout en restant concentré, avec une ambiance de travail agréable, c'est largement faisable. Je trouve que ça se ressent même à travers la cuisine.”
Chloé Charles
“Des trucs qui nous paraissaient évidents, comme deux jours de repos consécutifs, ça paraît évident, mais ce n'est pas toujours respecté. Pour être sain dans sa tête, il faut avoir un vrai week-end. Alors effectivement, ce n'est peut-être pas un week-end du vendredi au dimanche, mais juste deux jours de repos consécutifs en dehors du travail, véritablement, c'est essentiel.”
Grégoire
« Au départ, on leur vendait le truc, on avait envie qu'ils y croient, quasiment comme des investisseurs. On s'est lancé pendant un an dans un marché. On se vendait un peu auprès d'eux, en fait. Je dirais que nos premiers employés, ils ont adhéré à notre histoire. Ils ont vraiment cru en nous. On a eu cette chance qu'ils croient en nous à fond pour nous suivre sur un truc. »
Grégoire
“C'est aussi de se dire, j'ai envie de travailler quelque part où je suis ok avec les valeurs de l'entreprise, je suis ok avec les valeurs du travail. Personnellement, moi, c'est comme ça aussi que je choisis mes jobs. […] Donc, je ne peux qu'être d'accord aussi avec ces nouvelles valeurs qui émergent dans le monde du travail.”
Inès El Baba
“On a décidé d'investir sur la masse salariale et c'est ça le plus important. […] On a investi sur du personnel pour pouvoir faire en sorte que chaque salarié puisse avoir un planning correct.”
Inès El Baba
“Je pense que la précipitation sera toujours la plus grosse erreur de recrutement en restauration ou d'ailleurs dans tous les secteurs. […] À chaque fois qu'on ouvre un poste, finalement, il le fallait pour il y a trois jours, le temps de former, d'onboarder, etc.”
Inès El Baba
“Je préfère d'autant plus travailler avec ces gens-là parce que je trouve que ça montre une vraie passion et il y a un vrai travail et une réelle envie de faire de la restauration.”
Jean Covillault
“En règle générale, les gens passent une soirée avec le service. C'est le service qui arrive à créer cette proximité, cette chaleur humaine qui font que les gens vont revenir.”
Jean Covilault
“Pour que des gens assez novices puissent prendre les rênes assez rapidement parce que, recette simple, pas très compliquée. Je trouve que l’apprentissage, ça doit vraiment être au cœur du métier.”
Jean Covillault
“Cette solution me permet de pouvoir équilibrer ma vie pro et ma vie perso grâce à la variété d’établissements. Je peux choisir mes horaires et les sites sur lesquels je travaille.”
Josepha
Cheffe de rang
“Ce que j’apprécie c’est la proximité, j’ai la possibilité de parler avec un interlocuteur, je me sens comme à la maison.”
Guylene
Cheffe pâtissière

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